Après deux mois de glace, tous les voyants sont au vert pour le club, qui a repris la compétition et compte déjà près de soixante-dix licenciés.

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C’est un succès qui dépasse toutes les attentes. Deux mois seulement après la reprise de l’activité, le Troyes Hockey Club a déjà atteint ses objectifs… financiers. « Dans notre budget prévisionnel, nous avions misé sur quatre-vingts licenciés », explique la trésorière, Frédérique Legault. Au rythme où les adhésions se succèdent depuis l’ouverture officielle de la Patinoire des 3 Seine, le club aura rapidement atteint un nouveau plafond. L’engouement était « prévisible, mais pas dans ces proportions », signale Michel Legault. L’entraîneur québécois, qui s’est démené pendant plus de quatre ans pour entretenir la flamme des plus fidèles, en effectuant jusqu’à quatre déplacements par semaine à Châlons-en-Champagne, n’est pas le moins heureux. « Dans un premier temps, ce sont surtout les anciens joueurs qui reviennent en nombre. Ils trépignaient d’impatience. Ça nous a fait chaud au cœur. »

Le THC n’a pas encore vraiment communiqué. Mais maintenant que la glace est accessible, que l’encadrement et l’accueil sont en place, l’essor devrait se poursuivre. Pour le moment, les minimes-cadets et les adultes constituent l’essentiel des effectifs. Mais « un effort va être fait en direction des jeunes. Nous aimerions recruter dans la tranche 5-10 ans pour relancer une école de hockey », avance le technicien. L’implication du THC dans les Passeports Loisirs des vacances de février, les contacts avancés avec certains établissements scolaires, feront beaucoup pour la découverte et la promotion de la discipline. Ce n’est cependant qu’à la prochaine rentrée de septembre, « au moment où les enfants choisissent leur activité pour l’année » que les inscriptions d’enfants devraient battre leur plein.

Des filets enfin installés

Le Troyes Hockey Club, qui a repris la compétition dans le Trophée National Loisirs (voir ci-contre) a opté pour une politique de formation, avec pour ambition, dans quelques années, de retrouver une place en championnat fédéral avec des joueurs « élevés » sur la glace troyenne. Impatients de s’exprimer patins aux pieds, les joueurs troyens ont dû patienter jusqu’à fin janvier et l’installation d’indispensables filets de protection derrière chaque but (à défaut d’un plexiglas), pour vraiment s’entraîner et surtout jouer dans des conditions normales, en étant capables de prendre des tirs en toute sécurité.

auteur : Pascal MOUZON